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splendist par clere noblesse Premierement
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lhomme bon est iuge de soymesmes Et ne
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luy chault des murmures du vulgaire cest
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a dire que pour le parler du commun qui est
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vain il ne laisse point a faire bien Et ainsi
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seurement il passe ses temps Des choses
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estranges comme vsures ou biens mal ac
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quis lhomme prudent nest point mercennai
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re et nen prent tribut ne aucun crime Tous
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iours est frugal et a assez Car il demande
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choses moderees et raisonnables. il a la poy
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trine et le couraige ferme et gecte au loing
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tous vains desirs et veux Et en ferme de⸗
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gre contient droictement ses poytrines Cest
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a dire ses desirs et pensees Et iamais ses
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membres ne sont prins de sommeil deuant
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que toutes choses soyent reputees a sa vie
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Et iamais na repos tant quil saiche auoir
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de quoy suffisamment viure Le saige con
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ioinct et assemble auecques la saincte chose
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et honneste ce qui est vtile Et par chacun iour
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emporte aucune chose de louenge Et a la
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mynne voulente que en nostre temps re
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splendist vne tourbe et compaignie de sai⸗
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gesse aussi consone et de hommes de telle
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sorte que socrates estoit Et si nitides escol⸗
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les esquelles le prudent homme respan⸗
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dist les semences de illustre vertu et chan
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tast lhonneur ethereal Ce nest point cho⸗
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se de merueille ne pour sesbahyr que tant
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grande et numereuse caterue de folz re⸗
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gne par le monde La raison est prompte
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et bien patente pourtant que sapience est
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du tout deboutee et chassee exil contrain
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cte de fouyr le monde et les faitz infames
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dicelluy Et qui maintenant en no⸗
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stre temps labeure estre bon et saige il
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est dit rude et fol. Mais celluy qui est
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cault subtil et malicieux plain de fallace
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et de deception il a maintenant les tiltres
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de saigesse et de noblesse Que vauldroit
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maintenant le iuste aristides duquel fut
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labstinence si grande que quant il mou⸗
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rut a grant peine auoit il de quoy enseue
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lir son corps Que vauldroit le noble cu⸗
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rius Le bon Fabricius Cathon le diuin
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La belle et celebrable tourbe et compaignie
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de Platon quant maintenant noz siecles
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Cestassauoir les gens de nostre temps
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rient les hommes prudens et se mocquent
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des saiges La candeur ou beaulte du tiltre
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de honneur ou de dignite Et la gloire du
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temps present est donnee a ceulx entre les
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quelz vigueur et puissance de fraudes ou
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de follie est si que maintenant la tourbe
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des folz monte les haultes et celebrables
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chayres esquelles deussent seoir les hom⸗
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mes saiges et prudens Par tant que celle
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tourbe est coustumiere de violer les pen⸗
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sees des hommes par folie O quelle pitie
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se maintenant germanie nourrissoit hom⸗
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mes prudens veu ce que elle est puguace
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forte et puissante Et que elle donnast aux
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hommes nobles dignes loyers Ainsi ne
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courroyent pas desers ses precones et bonne
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renommee que maintenant la terre theu
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tonique foulle et tient Cartout lhonneur
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selon loppinion de lalmant qui souloit
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estre aux aultres pays maintenant est
gw5065_158_providence_o1v
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Vtile cum
sancto sa⸗
piens etc.

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Callidus et
vafer etc.

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Si modo
prudentes
aleret. etc.