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est perpetuel. Dont met lescripture a pro⸗
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pos. Qui voit la chose plus vtile et prent
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les choses deteriores et mauuaises il est
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fol et sans demeure soit absent de luy le
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rays du soleil. Iamais aux folz on ne don
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ne secours quant ilz sont obstinez: mais aux
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errans et deliquens qui se veullent bien ra
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dresser. La vie des mauuais est tenebreu⸗
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se et ne scauent ou ilz cheyent.
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SOuuent a le fol acoustume
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tolerer et souffrir plusieurs
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labeurs et solliciter a ses es⸗
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paules plus grief iouc ou pe
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sant fardeau au moyen de
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quoy il submerge et plonge son ame dedans
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les eaues tartariennes et infernalles et voye
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les gorges larges et ouuertes dung chien
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stigial. Et par aduenture trauaille plus a
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ce faire que celluy qui demeure en lermitaige
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entre les lustres et regardz des bestes sau⸗
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uaiges: et qui continuellement effonde veux
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et prieres a dieu. Car auecques la sensua⸗
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lite de nostre fresle nature maintenant le re
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gne des vices est si grant que les pechiez
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nous impellent a soustenir plus de labeurs
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que vertu. Car la voye a tous maulx est
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facile. Nous regardons maintenant quelz
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estatz presumptueux exige et requiert la su
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perbiete pompeuse de ce monde et par quel
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les peines elle est polie. Premierement elle de
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mande ornemens de teste/ les couronnes
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du frontloignement odorant/ les vestures/
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le pesant aneau dor: ou dargent. Et ainsi lar⸗
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deur dauarice et de assembler argent pour
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suruenir a telles pompes et folles vanitez
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tire plusieurs par les cruelz perilz et dan⸗
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giers Par fortunes et aduentures diuerses
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et finaublement a mort ou exil de corps et
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de biens. Celluy que lestude et vaine curio
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site du denier tire a soy: naige la mer
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adriatique la ou ne se treuue quelque fin
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et les fluctuations trementes: cestadire
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les vndes de peril mortel en la mer da⸗
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uarice et ne craint point les vagues flu
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ctuantes et les sonores tempestes. Car
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la sacree fain dor fait les poictrines seu⸗
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res et les cueurs des hommes hardis. Et
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ainsi ne prennent point doulx sommes et
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mol repos ceulx que la rude harpe auec⸗
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ques ses cordes tire a soy. Tousiours
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les ioueurs dicelle harpe ont cures et soing
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de lacorder et sont tous acoustumez de
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souffrir et pertolerer douleurs et peines
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par nuitz et par iours. Pourquoy voul⸗
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droye ie memorer les ganeons qui apres
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quilz ont le ventre farcy et plain: tousiours
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se gisent et couchent en leurs delices et crapu
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les. Pourquoy referery ie celuy que ve⸗
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xe et trauaille la cure et labeur de sa fem
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me craignant en sa chambre de mariage
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les stupres mutuelz. Cestadire qui se tue
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le corps pour complaire a la folle plaisan
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ce de sa femme craignant quelle ne voise
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en dommaige ainsi que luy. Assez de telz
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folz ya qui pour leurs vanitez sont prestz
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et appareiliez de souffrir peines et la⸗
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beurs innombrables: mais pour iesucrist
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Qui videt
vtilius. etc.

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Sepe solet
fatuus. etc.

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Nos scele⸗
ra impellunt.
etc.

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Nauigat
hadriacum
pelagus. etc.

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Quid fatu
um referam.
etc.