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Fueillet. xxix
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ment folz incensez. Congnoissez que les ve⸗
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tuz ornent les hommes et prudence les vest
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de mundices. Mais les cueurs folz ne sen⸗
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tent rien de bonne odeur. Ce que icy deuant
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auons mis est incitation des hommes a ver
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tu et delaisser follie. Mais maintenant nous
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corrigeons les folz riseurs et mocqueurs pro
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terues et mauuais. Car il nous plaist les
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grater vng petit de nostre estrille: cest assa
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uoir par la parolle reprehensiue de nostre sa⸗
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tyre. Car aucuns folz maintenant sont qui
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desprisent les enseignemens de saigesse et
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sen mocquent et vomissent contre tous les
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bons choses mauuaises et honteuses. Et si
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aucunesfoys aucuns biens sont enseignez
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ilz ny aduertissent rien et ny entendent point
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Mais incontinent et publiquement moc⸗
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quent et desprisent tous enseignemens
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Et sont les folz de telle nature que qui increpe
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ou blasme vng fol mocqueur ou par pa⸗
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rolles ou aultrement illuy engresse sa follie
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car tant plus vng despriseur de saigesse
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voit que on le reprent tant plus sefforce
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demal faire. Et pourtant se tu veulx au
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cun corriger et enseigner corrige le pru⸗
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dent qui aprent en tout temps et se haste
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de tenir les parolles de ta bouche. Car
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si entre les iustes hommes chiet iuste cor
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rection ilz prennent auecques bonte le bon
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commandement. Mais le fol iniuste dif
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fame et hait ses precepteurs et ceulx qui
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lenseignent Retournant tousiours contre
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laguillon dont on le point. Et croy de
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vray que ceulx qui par derrision et moc⸗
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querie desprisent les aultres finablement
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emporteront dignes loyers. Ainsi que
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nous auons de nabal lequel se mocqua
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du roy dauid: et neust este sa femme aby
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gail qui son ire appaisa il eust plore ses
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cachinnes et ritz. Et nest ia besoing que ie
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raconte lystoire des enfans qui se moc⸗
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quoyent du sainct prophete: et incontinent
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vindrent les ours qui les tuerent. Et pour
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ce garde soy chacun de la compaignie des
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folz qui auecques roches cestassauoir auec
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ques parolles et mocqueries plus dures
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que roches demandent les hommes iu⸗
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stes et sans nuisance parquoy ilz sont moult
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a fouyr. Car se aucun veult rire ou moc
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quer aultruy il doit bien regarder quil ny
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ayt que redire en luy.
¶Du contempnement de la
ioye eternelle.
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¶Aultre satyre contre les folz qui contem
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nent les ioyes eternelles et preferent les tem⸗
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porelles aux spirituelles pourquoy ilz sont
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comparez a celluy qui en sa balence poise
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vng chasteau contre des estoilles: et le corps
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terrestre pesant contre lespirituel et legier
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Dont met le prolude. Ce que ie pense et co⸗
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gite tant seulement les delices et plaisances
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de ce temps present et ne pense point que les
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iours hastifz sen voisent. Que aussi ie des⸗
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prise les benoistes ioyes du royaume eter
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nel: la cause est que vne singesse folle me⸗
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re ma engendre. Cest adire que celluy qui
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desprise les ioyes de paradis pour les plai
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Sed modo ri
sores fatu⸗
os. etc.

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Corrige
prudentem. etc.

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quod male de⸗
licias dumta
xat. etc.